Différence entre les classes sociales et les problèmes

Dubai est divisé en trois classes sociales, la premiere, la plus riche : les Emiratis

-Les plus riches aux Emirats sont sans aucun doute les Emiratis. Ils sont riches, ils détiennent tous les pouvoirs et sont presque complètement au-dessus des lois. On peut difficilement imaginer gagner un procès contre un Emirati par exemple. Ce pouvoir, ils ne le doivent qu'à leur naissance ; ils sont nés Emiratis, et le resteront toute leur vie, et ils sont donc assurés de ne jamais manquer de rien toute leur vie durant. Ce sont les autres classes sociales qui travaillent pour eux, et le gouvernement qui leur fournit tout ce dont ils ont besoin. Enfin, pour la plupart, ils ne respectent guère les Indiens et les Pakistanais, qu'ils considèrent comme leurs serviteurs. Ils représentent environ 10% de la population des Emirats.

-La deuxieme qui représente un total d'environ 10% de la population totale de Dubai, Les Occidentaux.

Les Occidentaux (appelés Westerners en anglais) représentent environ 10 % de la population également. Ils sont riches, pas autant que les Emiratis, mais suffisamment pour mener une vie confortable et vivre dans un certain luxe. Ils n'ont pas le pouvoir, car ils ne sont pas nés Emiratis, mais ils détiennent une autorité non négligeable ; ils ont un savoir-faire que les locaux n'ont pas. Grâce à ce savoir-faire technique, ils sont très liés aux puissants Emiratis, desquels ils tirent leurs revenus. Les Emiratis et les Occidentaux sont très dépendants les uns des autres ; les premiers ont le pouvoir et l'argent, les seconds ont le savoir-faire et font tourner le pays.

La derniere qui représente presque 80% de la population mais qui n'est pas du tout riche ni influente , Le « tiers-etat », les Asiatiques.

Peu payés, peu ou pas du tout considérés par les Emiratis, mais également par les Occidentaux, vivant dans des conditions souvent proches du déplorable, ils sont la masse énorme qui fait véritablement tourner le pays. Le Tiers Etat, ce sont les ouvriers indiens, les chauffeurs pakistanais, les "maid" (bonnes) indonésiennes, les prostituées philippines, les restaurateurs bangladeshis, bref, l'immense masse des petites mains qui sont indispensables au bon fonctionnement du pays, et qui assure les métiers que les Emiratis ne feraient pour rien au monde, tout en leur apportant l'ensemble des services dont ils ont besoin. Ceci montre très clairement l'existence d'une « face cachée » a Dubaï car les touristes ne voient qu'en elle une vitrine de luxe et non un arrière plan d'esclavage moderne.