Dissimulation au sein de la société

Le gouvernement Dubaïote le nie, mais, il existe, depuis la création de cette vitrine de luxe internationale, un esclavage moderne dissimulé au sein de la société. Nous prendrons les deux majeurs types d'esclavage moderne présent a Dubaï a savoir : l'esclavage sexuel et l'esclavage salarié.

L'esclavage sexuel est présent depuis la création de la ville puisqu'il concerne tout les peuples Asiatiques ( Bangladeshis,Indiens,Pakistanais etc..) Les femmes victime de cet esclavage sont attirés par des organismes spécialisés dans cette catégorie qui leur promettent un salaire plus onéreux en tant que domestiques ou nourrice que la ou ils habitent et des conditions de travail convenables. C'est en arrivant au lieu de travail que leur passeport est confisqué et sont désormais considérées comme des objets par leurs employeurs. Les femmes sont littéralement «stockées» dans des cages et violées.Si elles se refusent a leurs «maîtres» elles sont torturées."Nous nous sommes effondrées en larmes, mais elle nous a dit: vous voyagez avec de faux documents, si vous dites quoi que ce soit on vous remettra à la police", raconte Zunera, à l'époque à peine âgée de 16 ans.Voici le témoignage bouleversant d'une jeune pakistanaise venue travailler a Dubaï et qui a eu le malheur de tomber dans le piège du proxénétisme. Malgres que les forces de l'ordre « ferme les yeux » car les gens qui possèdent des réseaux de prostitution sont des gens très influents, l'esclavage sexuel reste un problème majeur de la ville. La corruption et l'envie de pouvoir ont poussé cette esclavage sexuel a s'étendre.

- L'esclavage salarié : pour compenser la perte d’une main-d’œuvre asservie, l’empire britannique fit appel aux populations les plus misérables d’Asie et institua un système moralement douteux: en échange de leur force de travail, l’État garantit aux travailleurs des salaires de misère, et les invita à travailler dans des conditions de travail telles que les anciens esclaves les avaient fuies.

Dubaï, aujourd’hui symbole de la puissance financière des Émirats, est une ville factice qui a émergé du désert en moins de trente ans. Sa population, forte de quelque 5% d’Émiratis, est majoritairement composée de travailleurs étrangers: les expatriés occidentaux, au compte de grandes multinationales, et les ouvriers dépêchés pour subvenir à la nouvelle politique de grands travaux, ainsi que des domestiques, souvent des femmes, en provenance des Philippines.Ces deux derniers groupes sont exploités, et ce sans discrimination de sexe. À l’instar des anciens coolies, ils ont des conditions de travail effroyables: papiers confisqués par leur employeur à leur arrivée à Dubaï, salaires de misère… Le mode opératoire est toujours le même: les travailleurs quittent leur pays natal après qu’on leur a fait miroiter une somme qui leur permettrait de soutenir leur famille.